Hélène Fauteux

Politique de souveraineté alimentaire

Avec sa nouvelle Politique de souveraineté alimentaire, le gouvernement Marois vise à faire passer de 33 à 50 pour cent le taux de consommation des aliments du Québec.

Pour chaque point de pourcentage d’augmentation, on estime à 75 millions de dollars la progression des ventes des producteurs.

Le hic, c’est que cette politique n’oblige pas les détaillants à vendre les produits alimentaires québécois à un prix concordant avec leurs coûts de production, tels que ceux de la pêche au homard.

À ce niveau, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, François Gendron, explique qu’il ne peut pas intervenir:

Mais alors, comment peut-on parler de souveraineté alimentaire si les les producteurs ne se voient pas garantir des prix qui assurent leur viabilité?

À cela, le ministre Gendron répond qu’il maintient les programmes d’assurance récolte et d’assurance stabilisation des revenus.

Pour la pêche, cependant, il reconnaît que ces filets de sécurité ne s’appliquent pas encore:

Mentionnons que dans le cadre de sa Politique de souveraineté alimentaire, le gouvernement Marois imposera un seuil minimal d’approvisonnement en aliments du Québec à ses institutions, telles que les écoles, les garderies et les hôpitaux.

Il rehausse aussi de 20 pour cent son aide à la relève agricole.