Pour Madelipêche, l’Ocean Breaker était bienvenu
Pour Madelipêche, l’Ocean Breaker était le bienvenu dans le Golfe Saint-Laurent, cet été.
Son directeur-général, Paul Boudreau, se soucie peu du fait que le chalutier-usine congélateur effectuait des opérations de transformation en coupant la tête des poissons; en contravention ou pas de la Loi sur les pêches.
L’essentiel, dit-il, c’est qu’il participait aux relevés de pêche indicatrice du sébaste, qui font actuellement défaut dans l’unité un de gestion du stock :
Au mois de juin, le capitaine du Jean-Mathieu, Denis Éloquin, qui fait la pêche indicatice pour le compte de Madelipêche, n’est sorti qu’une seule fois.Il a capturé une quarantaine de tonnes de poisson en cinq jours, sur le quota de 443 tonnes de l’entreprise de Cap-aux-Meules; une bonne pêche, dit-il.
Pour leur part, les membres du Regroupement des pêcheurs professionnels des Îles et de l’Association des capitaines propriétaires de la Gaspésie n’ont jusqu’à présent fait aucun effort pour prendre leur part annuelle de 220 tonnes, de déplorer M. Boudreau :
De son côté, le capitaine du Cap Adèle, Marcel Cormier, explique que c’est parce qu’il n’y a plus d’usine de transformation du poisson de fond aux Îles que les pêcheurs ont perdu l’intérêt d’aller pêcher le sébaste.Quant à Denis Éloquin, il rapporte que l’entreprise La Renaissance de Gros Cap lui a versé 50 sous la livre pour son poisson, vendu à des fins d’appât.
C’est de deux à trois fois plus que ce qui était payé dans les années fastes.