Hélène Fauteux

Pour mieux encadrer l’observation de la chasse

Les chasseurs de phoque des Îles invoquent des raisons de sécurité pour réclamer une augmentation de la distance permise entre les observateurs et une aire d’abattage.

À la réunion annuelle du comité consultatif local du ministère des Pêches et des Océans, le mois dernier, ils ont fait valoir qu’ils utilisent des fusils, et non plus le gourdin, comme à l’époque de l’instauration de la limite actuelle de 10 mètres.

Voici, à ce propos Luc Boucher, directeur du bureau local du MPO:

Les chasseurs de phoques des Îles invoquent également leur droit à la confidentialité pour réclamer une interdiction de filmer ou de photographier leurs activités.

Ils déplorent que des images puissent actuellement faire le tour du monde sur Internet sans leur consentement :

De plus, les Madelinots reviennent à la charge pour réclamer l’instauration de boîtes noires à bord des hélicoptères nolisés par les observateurs de la chasse aux loups-marins.

Ils veulent que cet outil puisse être utilisé comme preuve lorsque les groupes abolitionnistes font des manoeuvres illégales en rase-motte pour faire fuir les animaux à l’approche des chasseurs.