Hélène Fauteux

Pour mieux gérer les risques environnementaux d’Hydro-Québec

La création d’un mécanisme pour financer le nettoyage du port de Cap-aux-Meules suite au déversement de 100 mille litres du pipeline d’Hydro-Québec l’automne dernier, est au coeur des discussions d’une audience devant la Régie de l’énergie, depuis hier, à Montréal.

La Régie s’oppose à la création d’un compte d’écart, tel que le propose la Société d’État, pour comptabiliser les 20 millions de dollars nécessaires et les récupérer en refilant la facture à la clientèle.

Jean-Pierre Finet, du Regroupement des organismes environnementaux en énergie, constate également que la Régie ne semble pas apprécier le caractère rétroactif de la proposition d’Hydro-Québec :

Pour sa part, le ROEÉ recommande plutôt la création d’un compte provisionnel de 25 millions de dollars, pour palier à toutes les catastrophes environnementales à venir dues à l’utilisation d’hydrocarbures par Hydro-Québec.

Son porte-parole explique que les déversements ne sont pas aussi exceptionnels que le laisse entendre la Société d’État :

Le Regroupement des organismes environnementaux en énergie souhaite également que 20 pour cent du compte provisionnel, de même que ses intérêts, servent à l’acquisition d’équipements de production d’énergie renouvelable pour les réseaux autonomes d’Hydro-Québec alimentés en énergie thermique :

La Régie de l’énergie rendra sa décision au cours des prochains mois.