Pour rentabiliser l’hiver, il faut diversifier
Sous une nouvelle administration depuis trois ans, le restaurant Le Bellevue n’est rentable que depuis le printemps dernier.
C’est ce qu’affirme son co-propriétaire, Antoine Arseneau, qui opère sept jours sur sept, pour les trois repas de la journée.
Et, pour attirer davantage de clientèle, en cette saison morte, Le Bellevue offre désormais des forfaits humour, les fins de semaine, en plus de ses traditionnels soupers-chantés:
Richard Poirier, co-propriétaire du Resto-Bistro Italien des Îles, a, lui aussi, mis deux ans avant d’atteindre la rentabilité.Et, tandis qu’il a choisi de doubler sa superficie pour éviter de refouler la clientèle en haute saison, il réduit ses opérations à trois midis par semaine, sans compter les soirées, dès que les touristes sont partis.
M. Poirier explique qu’il mise sur la formule souper-chanté et sur le volet bistro de son commerce pour faire son profit, les vendredis et samedis:
Le Resto-Bistro Italien des Îles vient d’investir 25 mille dollars, cet hiver, pour réaménager son espace.Les propriétaires du restaurant Le Bellevue ont, quant à eux, investi près du double au fil des ans, pour agrandir et renouveler leurs installations.
Chacun emploie une vingtaine de personnes, mais le Resto-Bistro réduit son équipe de moitié de janvier à mai.
