Pour une gestion durable des milieux humides

 (Photos : Comité ZIP des Îles)

Au terme de la troisième et dernière phase du projet de gestion durable des milieux humides de l’archipel, le comité ZIP a visité une soixantaine de sites afin de caractériser, cartographier et mettre en valeur ces milieux fragiles.

Il en résulte que la majorité d’entre eux se sont vu attribuer un indice de qualité élevé ou supérieur, d’expliquer la chargée de projet, Marie-Hélène Bénard :

D’autre part, l’exercice a permis d’identifier les milieux où des interventions de restauration ou de conservation sont requises.

Des 18 problématiques recensées, la plupart concernent des bris de ponceaux, l’obstruction au libre passage de l’eau, le non-respect de la bande riveraine ou encore la présence de déchets domestiques.

En outre, les données recueillies permettront de mieux encadrer les activités humaines et les projets de développement dans les milieux humides, de préciser Marie-Hélène Bénard :

Notons que les sites visités l’an dernier s’ajoutent aux 300 autres secteurs évalués par le comité ZIP en 2005 et 2008, lors des deux premières phases du projet.

En termes de superficie, cela représente plus du quart de tous les milieux humides du territoire qui auront ainsi fait l’objet d’une caractérisation.