Hélène Fauteux

Pour une grande vitesse grand public

Selon le RICEIM, il est faux de prétendre que la compagnie de téléphone Bell a un accès exclusif au câble sous-marin de fibre optique.

L’entreprise Michaud Duclos Télécom de Cap-aux-Meules se plaint de ce qu’une entente entre les deux partis freine son développement.

Or, le président du Réseau intégré des communications électroniques des Îles, Claude Cyr, explique qu’il s’agit d’une entente de tarification d’une durée de 20 ans, que les deux paliers de gouvernements ont exigé en 2004, avant d’investir 14 millions de dollars dans l’aménagement du câble.

En limiter l’accès à la concurrence serait illégal :

Cela dit, maintenant que la dorsale de fibre optique à haute vitesse s’étend, depuis l’an dernier, d’un bout à l’autre du territoire, le RICEIM est à analyser les options techniques qui permettraient aux différentes entreprises de télécommunications d’offrir un forfait Internet à grande vitesse à l’ensemble des entreprises et résidences :

Pour l’instant, seules les institutions du réseau de la santé et de l’éducation, de même que la Municipalité sont directement branchées sur la fibre optique du câble sous-marin.

Le RICEIM se donne de six à 12 mois pour trouver un plan adéquat afin de doter le territoire des infrastructures nécessaires à l’offre d’un forfait grande-vitesse grand public.

Claude Cyr, qui précise que Bell et Duclos Michaud Télécom participent aux discussions, admet que la solution passera peut-être par un partenariat public-privé.