Hélène Fauteux

Pour une meilleure commercialisation du homard

L’Association des pêcheurs propriétaires des Îles mène de front trois projets pour améliorer la mise en marché du homard vivant et redresser les revenus de ses membres.

Ces derniers ont vu leurs recettes brutes passer de 33 millions de dollars en 2007 à 20 millions en 2010, à cause de la dégringolade du prix du crustacé.

Sa valeur à quai est passée de six dollars à trois dollars 60 la livres en trois ans.

D’abord, un projet-pilote pour cerner les identifiants de la traçabilité du homard, de la mer à l’assiette, sera mené dès cet hiver.

Le directeur-exécutif de l’APPIM, Léonard Poirier, explique qu’on reproduira en bassin, les conditions de capture et de manipulation du crustacé.

C’est Agri-Traçabilité Québec qui agit comme consultant dans ce dossier:

D’autre part, l’APPIM attend pour la fin du mois un rapport de pré-évaluation sur l’écolabellisation de la pêche au homard des Îles.

M. Poirier précise que ce rapport est produit par la firme Moody International, en vue d’une certification du Marine Stewardship Council, communément appelée MSC:

Ces travaux, en vue d’instaurer des programmes de traçabilité et d’écocertification de la pêche au homard des Îles, sont appuyés par le développement d’un outil de suivi des captures avec un livre de bord électronique.

C’est le ministère des Pêches et des Océans qui est à définir les paramètres du système.

L’APPIM en attend les résultats pour la mi-décembre.