Hélène Fauteux

Prix du homard en hausse

Les pêcheurs de homard de la zone 35, qui ont commencé leur pêche d’automne il y a deux semaines dans la Baie de Fundy, reçoivent six dollars la livre au débarquement.

Au début novembre de l’an dernier, ils ne recevaient que quatre dollars 25.

Selon Stewart Lamont, acheteur néo-écossais chez Tangier Lobster, la hausse des prix est favorisée par la faiblesse du dollar canadien et les faibles inventaires de chair de crustacé.

L’industrie du homard est également encouragée par une hausse de la demande mondiale, en particulier du côté de l’Asie où elle a doublé depuis cinq ans.

M. Lamont précise que les pays asiatiques comptent désormais pour 40 pour cent du marché global du homard.

Le directeur général de Tangier Lobster soutient d’ailleurs que le ralentissement économique de la Chine n’a aucun impact sur les exportations canadiennes.

Il souligne que ce marché d’un virgule quatre milliards de consommateurs qui aiment les produits de la mer, offre les plus grandes perspectives de développement pour l’industrie du homard.

Cependant, au contraire de la Corée et du Vietnam par exemple, Stewart Lamont dit que la Chine recherche, dans 90 pour cent des cas, la quantité plutôt que la qualité.

Aussi précise-t-il que c’est un marché que son entreprise évite pour l’instant parce qu’il reste à être éduqué sur la valeur réelle du produit.