Projet d’exportation plus compliqué que prévu
Les essais d’exportation de homard vivant gaspésien vers la Chine n’ont pas abouti, le printemps dernier.
Les envois devaient se faire par conteneurs-viviers au départ de l’aéroport de Moncton, avec transit à Toronto.
Le problème, d’expliquer Gino Cyr, directeur-général de GÎMXPORT, c’est que l’absence d’infrastructures de réfrigération à l’aéroport néo-brunswickois augmentait le risque de pertes :
De plus, les acheteurs chinois se sont montrés réticents à acheter du homard vivant à un coût supérieur à ce qui était offert ailleurs, au Canada atlantique.GÎMXPORT n’a pas réussi à les convaincre que le homard québécois est lui-même d’une qualité supérieure :
L’industrie gaspésienne du homard continuera néanmoins d’exporter son produit transformé en Chine, de souligner Gino Cyr.Et, d’ici à ce qu’elle se dote d’infrastructures adéquates pour faciliter l’exportation des crustacés vivants- une nécessité pour concurrencer les Maritimes, d’insister le dg de GÎMXPORT- il faudra miser sur l’écocertification et la traçabilité pour en justifier son prix plus élevé :
Précisons que pour une deuxième année consécutive, en novembre, les acheteurs de homard de la Gaspésie seront représentés à la foire de Dalian, en Chine; le plus important salon des poissons et fruits de mer au monde.
