Promotion du homard: IPE prend les devants
L’industrie du homard de l’Île-du-Prince-Édouard sera la première du Canada atlantique à se doter d’un fonds dédié à la commercialisation et à la promotion de ses produits, ce printemps.
En vertu d’une législation provinciale, les pêcheurs et les acheteurs y verseront chacun l’équivalent d’un sou la livre.
Le projet, initié en 2011 par le Conseil canadien du homard, sera bientôt étendu aux provinces du Nouveau-Brunswick et de Terre-Neuve, de souligner son directeur exécutif, Geoff Irvine :
Or, pour atteindre l’objectif initial d’une mise en marché et d’une promotion commune du homard canadien, il faudra y rallier la Nouvelle-Écosse qui compte pour 55 pour cent des débarquements du pays, de faire valoir M. Irvine.Le problème, c’est qu’il y a absence d’une structure organisationnelle pour regrouper les pêcheurs de cette province :
Geoff Irvine y voit un défi de longue haleine, pour faire comprendre à l’industrie du homard du sud-ouest de la Nouvelle-Écosse les avantages de la force du nombre.L’idéal serait aussi de rallier le Québec, dit-il.
Confiant, le directeur du CCH fait remarquer que l’industrie canadienne du boeuf a elle-même mis 20 ans à se regrouper pour optimiser la valeur de ses produits.