Annie Vigneau

Protéger les terres pour nourrir demain

La protection des terres agricoles est un enjeu partagé par les producteurs et organisations des Îles.

C’est ce qu’en concluent la trentaines d’acteurs du milieu, réunis lors d’une journée de réflexion sur ce thème, organisée la semaine dernière, par le Bon Goût Frais des Îles.

Cependant, le développement du plein potentiel agricole de l’archipel passe par un meilleur accès des agriculteurs aux terres cultivables.

Près de 40 pour cent du territoire madelinot serait cultivable, alors que 3 pour cent l’est en réalité.

Aussi, 70 pour cent de ces terres cultivées n’appartiennent pas aux producteurs, mais sont plutôt prêtées ou louées par des propriétaires privés.

Chargée de projet au Bon Goût Frais des Îles, Nata Porovska explique qu’ il faut trouver les bons outils de gestion pour pérenniser le secteur de l’agriculture que ce soit la création d’ententes de location à long terme ou le rachat de terrains par la création d’un organisme de conservation,:

Nata Porovska souligne qu’il y a une volonté dans le milieu à conserver les terres agricoles.

Un mécanisme de protrction pourrait être mis en place d’ici deux ans :

Dans le contexte où Québec se dote d’une nouvelle politique de souveraineté alimentaire, Nata Porovska indique que les Îles arrivent en tête puisqu’on connaît déjà les besoins locaux dans le domaine agricole.

Elle souhaite que le gouvernement québécois mette désormais en place des outils de développement concrêts auxquels sont attachés à des moyens financiers.