Qualité de travaux questionnée

L’empressement de Sani-Sable à décontaminer les anciens puits de la Société québécoise d’exploration minière sur le Sandy Hook soulève les critiques.

D’une part, l’entreprise gaspésienne a dû assécher le chemin d’accès à la plage, inondé par la fonte des neiges.

Le problème, d’observer Léonard Chevrier de Havre-Aubert, c’est que l’eau pompée et rejetée à la mer serait elle-même contaminée de par sa proximité avec un des quatre puits visés par les travaux de réhabilitation :

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D’autre part, les citoyens de Havre-Aubert déplorent la vitesse à laquelle circulent les camions-remorques chargés de sacs de sable contaminé.

À tel point que des sacs ont revolé au sol dans le détour d’une courbe, de rapporter Lise Deveau :

Interpellée sur la question en assemblée régulière de son conseil lundi, la Municipalité des Îles a indiqué qu’il ne lui appartient pas d’assurer la surveillance du chantier de la SOQUEM.

De son côté, la porte-parole de la Société d’État, Chantal Corbeil, précise que c’est la firme d’ingénieur WSP, qui est chargée d’en faire le suivi.