Rapport sénatorial sur la pêche au homard
Le Comité sénatorial permanent des Pêches et des Océans vient de produire un rapport intitulé La pêche au homard: gardons le cap.
Il résulte d’une série de consultations publiques, amorcées en novembre dernier, auprès d’une cinquantaine de représentants gouvernementaux et de l’industrie.
Il en ressort quatre recommandations pour en assurer la stabilité et la viabilité.
D’une part, le comité sénatorial encourage la mise sur pied d’un nouveau programme semblable aux Mesures de durabilité pour l’industrie de l’Atlantique, afin de favoriser la rationnalisation des flottilles.
La sénatrice néo-brunswickoise Rose-May Poirier explique:
Le Comité sénatorial note aussi la nécessité de régler le problème de la taille des carapaces qui varie de 71 à 84 millimètres selon les secteurs.Il relève que le marché des petits homards de conserverie a du mal à absorber l’offre, ce qui exerce une pression à la baisse sur les prix de l’ensemble des débarquements.
Or, tandis que les opinions divergent sur la question d’un rehaussement de la taille réglementaire de la zone de pêche 25 du détroit de Northumberland, où pêchent 714 pêcheurs du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse, le comité sénatoriel encourage l’atteinte d’un consensus:
Enfin, le comité sénatorial recommande le maintien du soutien financier gouvernemental auprès du Conseil canadien du homard, et ce, jusqu’à ce qu’il devienne un organisme privé, de même que la poursuite des travaux de recherche scientifique pour analyser l’impact du réchauffement climatique sur la ressource.