Hélène Fauteux

Recensensement 2012 du troupeau de phoque du Groënland

La population de phoques du Groënland est maintenant évaluée à sept virgule quatre millions de têtes, selon les plus récentes données de Pêches et Océans Canada.

La marge d’erreur de son recensement mené après la mise-bas 2012 révèle que le troupeau oscille toujours entre les six et neuf millions d’individus.

Il en ressort que le recrutement du troupeau a alors chûté de 50 pour cent par rapport à 2008.

Le chercheur scientifique Mike Hammill, de l’Institut Maurice Lamontagne, explique cette diminution par la combinaison d’un plus faible taux de fécondité des femelles, et d’une hausse de leur taux d’avortement.

Ces facteurs sont eux-mêmes le résultat d’une abondance de nourriture proportionnellement insuffisante pour l’imposante population de mammifères :

La disponibilité en caplan, principale source de nourriture pour les phoques du Groënland, est également affectée par les changements environnementaux comme la fonte hâtive du couvert de glace :

Plus précisément, on a dénombré près de 800 mille nouveaux-nés, dans le cadre du recensement 2012 du troupeau de phoques du Groënland, contre plus d’un virgule 6 million en 2008, une année de forte glace.

Malgré tout, la population globale est stable depuis une dizaine d’années, de noter Mike Hammill, entre autre parce que l’effort de chasse est lui-même très faible :

En vertu du cadre de gestion axé sur l’approche de précaution, les scientifiques de Pêches et Océans recommandent un quota de chasse de 300 mille têtes en 2014, de sorte à maintenir une saine productivité du troupeau.