Recherche pour maximiser la boëtte traditionnelle
Merinov poursuit ses travaux de recherche amorcés l’an dernier, aux Îles, pour maximiser l’utilisation de la boëtte traditionnelle.
Le biologiste Jean-François Laplante explique qu’en broyant les poissons- soit le hareng, la plie ou le maquereau- on peut économiser jusqu’à 25 pour cent sur le coût des appâts.
On met les broyats dans des sacs à fin maillage, pour les attacher à la piquette des casiers:
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Au cours de la présente saison de pêche au homard, M. Laplante effectuera deux sorties en mer par semaine, pendant sept semaines, tant au nord qu’au sud de l’archipel, pour analyser la performance des trois types de broyats.
Des sorties en mer sont également planifiées pour suivre les rendements de la pêche au crabe des neiges, pour laquelle on combine un appât de hareng broyé à du calmar :
Si les résultats sont concluants, Merinov proposera aux pêcheurs deux ou trois scénarios pour qu’ils puissent faire leurs propres broyats de boëtte, dès l’an prochain : Précisons que le Centre d’innovation des pêches et de l’aquaculture dispose d’un budget de 120 mille dollars sur deux ans, pour ces travaux d’optimisation de la boëtte traditionnelle.