Résidence Plaisance répond à ses détracteurs

Les promoteurs de la Résidence Plaisance pour personnes âgées se défendent d’être des investisseurs qui ont des avantages à bâtir devant la mairie plutôt que sur le site de l’ancienne Villa Plaisance.

C’est ce que laissent entendre les critiques qui dénoncent leur intention de raser l’église de Cap-aux-Meules pour construire un nouvel immeuble d’une centaine d’unités.

Par le biais d’une lettre ouverte au Radar, le président du conseil d’administration de Résidence Plaisance, Léonard Aucoin, fait valoir que son groupe est composé de bénévoles oeuvrant au sein d’un organisme à but non lucratif.

Ils travaillent en concertation avec le réseau de la santé et la Municipalité, afin de palier à la pénurie d’hébergement évolutif pour les aînés.

M. Aucoin souligne également que la vente de l’église était annoncée bien avant l’entrée en scène de son groupe.

De plus, il explique que le choix du site de l’église vise à prévenir l’isolement des personnes de 75 ans et plus par la proximité des services.

Léonard Aucoin note d’autre part que le bâtiment, dont la valeur patrimoniale est classée exceptionnelle, n’est pas admissible au nouveau programme d’aide financière pour les églises construites entre 1945 et 1975.

Ce programme du ministère de la Culture du Québec ne vise que les établissements au statut incontournable, comme l’église de Havre-Aubert.

D’ailleurs, fait remarquer Léonard Aucoin, l’évêque de Gaspé a lui-même donné son accord à la Fabrique, pour la vente et la démolition de l’église Saint-André.