Retour aux sources micmacs de la chasse aux loups-marins
Quatre membres des Premières nations résidant en Gaspésie sont aux Îles pour participer à la chasse de subsistance aux loups-marins.
Ils s’agit de trois Micmacs accompagnés d’un Innu du Nunavut, qui ont suivi la formation sur l’abattage en trois étapes avant leur départ pour l’archipel.
Quentin Condo, conseiller au sein du Conseil de bande de Gesgapegiag, explique qu’il veut renouer avec cette tradition délaissée par ces ancêtres dans la foulée de la création des réserves amérindiennes, il y a plus de 150 ans:
Depuis le jugement Marshall de 1999, les Autochtones se voient allouer une part, jusqu’ici inutilisée, de près de deux pour cent du quota global de chasse aux phoques du Groënland.M. Condo affirme que s’il venait qu’à exploiter cette ressource à des fins commerciales, le Conseil de bande de Gesgapegiag chercherait à établir des partenariats avec les Madelinots:
C’est à bord du Benoît-Martin, du capitaine Patrice Thériault de Havre-aux-Maisons, que Quentin Condo et ses amis prendront part à la chasse de subsistance.Le bureau local de Pêches et Océans a émis 140 permis pour cette activité, ouverte depuis mardi.
Plus de 300 captures de loups-marins ont été rapportées au cours de la première journée.