Retour sur l’AGA de l’Office des pêcheurs de homards des Îles
Après une diminution d’un sous la livre sur la contribution au fonctionnement de l’Office des pêcheurs de homards des Îles en 2019, et une exemption complète en 2020, les homardiers reviendraient à un taux de 4 sous la livre en 2021, à moins que le conseil d’administration n’en décide autrement d’ici là.
En Assemblée générale annuelle jeudi, les administrateurs annonçaient qu’on mandatera la firme comptable Cyr, Landry, Lapierre pour mettre à jour l’évaluation des coûts d’opérations des sorties en mer pour les pêcheurs de homards madelinots.
La coordonnatrice de l’Office Nadine Cyr souligne que le ministère de l’Agriculture, des pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a fait volte-face dans ce dossier, alors qu’au printemps dernier on voulait chiffrer le seuil de rentabilité minimum des pêcheurs devant la crainte d’une fermeture des marchés et donner un aperçu du seuil minimum de rentabilité moyen pour un pêcheur.
Il faudra déterminer le nombre de pêcheurs qui devront participer confidentiellement à l’étude statistique qui ventilera les dépenses des participants selon qu’ils capturent d’autres espèces ou non, pour s’en tenir à une représentation de la ressource du homard uniquement.
Il faudra également décider sur combien d’années la cueillette de données portera.
L’Office a décidé de reprendre l’initiative à son compte puisque les résultats donneront un aperçu actuel des charges face aux revenus pour la relève, en plus de servir aux négociations du prix versé à quai avec les acheteurs :
D’autre part, suite à une présentation la semaine dernière du rapport conjoint des firmes expertes Forest Lavoie et Deloitte, mandatées respectivement par l’Office et par l’Association québécoise de l’Industrie de la Pêche (AQIP), le président Pascal Chevarie et l’avocat Claude Régnier sont confiants d’en arriver enfin à une formule de fixation du prix pérenne et moderne.
Ils estiment que la négociation autour de la fixation du prix versé à quai de la convention de mise en marché, qui est systématiquement disputée à chaque année, n’a jamais reposé sur des bases aussi solides aussi tôt dans l’année, alors qu’on prépare déjà le calendrier des rencontres entre les parties:
D’ailleurs, l’Office maintient toujours sa demande d’ajustement du prix versé pour 3 des 9 semaines de pêche en 2020, qui représente une augmentation globale de 2 millions de dollars et l’organisation n’exclut pas un retour en arbitrage devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec, puisque jusqu’ici leur demande a été rejetée par les acheteurs du plan conjoint.
Avec des revenus issus des contributions des pêcheurs de 362 718$ en 2019, l’Office disposait au 31 mars dernier d’un surplus cumulé de 767 000$.
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