Richesse ou calamité?
La mise en valeur du gisement Old Harry apparaît davantage comme une opportunité de richesse collective que comme une calamité.
C’est ce qui ressort de la conférence du journaliste scientifique Jean-Marc Carpentier, présentée hier à l’occasion du Rendez-vous annuel de l’industrie de la pêche et de la mariculture.
Il estime que l’exploitation de ce gisement d’hydrocarbures du Golfe Saint-Laurent est incontournable, tout comme celle des gaz de schiste et des sables bitumineux, parce que la demande mondiale pour l’énergie va croître de 50 pour cent d’ici 2030:
Physicien de formation, M. Carpentier suit l’évolution du secteur énergétique mondial depuis 30 ans.Il souligne que l’exploitation du pétrole en mer compte pour 45 pour cent de la production pétrolière de la planète.
Cependant, seuls deux grands déversements y sont liés- celui de la baie de Campeche au Mexique en 1979, et celui de la plate-forme Deep Water Horizon dans le Golfe du Mexique en avril dernier:
M. Carpentier constate que le débat énergétique québécois est actuellement corrompu, parce qu’il y règne le même type de désinformation qui nuit tant à la chasse aux phoques.Pour éclairer leur prise de position, il suggère aux Madelinots d’aller visiter l’archipel des Îles Shetland; un archipel de pêche où, dit-il, le bilan de l’exploitation du pétrole en Mer du Nord est positif.