Saison difficile à la Ferme Christian Poirier et fils
La Ferme Christian et fils estime que seulement la moitié de sa production annuelle a pu être récoltée en raison de la sécheresse connue cet été.
Il passe ainsi de 300 mille à 100 mille livres de patates, excluant les rejets.
Le propriétaire de la ferme, Christian Poirier, explique qu’en plus des faibles précipitations, les températures, plus chaudes qu’à l’habitude, ont également nuit à la croissance de ses plants de patates Russet :
Selon M. Poirier, la solution se trouve dans l’irrigation, mais il s’agit d’installations importantes, à des coûts très élevés et comportant de grands risques financiers : Christian Poirier indique que son projet est bien reçu par les différentes instances concernées, notamment au niveau des impacts sur la nature.Or, le ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation, de même que celui de l’Environnement, tardent à agir, ce qui fait dire à M. Poirier que les actions doivent suivre les paroles.
Faute de quoi, dit-il, ses idées de développement sont vouées à rester sur les tablettes.
Entre temps, l’entreprise agricole a diversifié sa production avec du navet et des carottes qui, contrairement aux patates, cultivées sur l’île centrale, ont plutôt été semés du côté du Havre-Aubert.
C’est que les champs de M. Poirier qui y sont situés se trouvent à côté d’un étang et sont donc mieux irrigués :
Le producteur a néanmoins choisi d’entreposer ses carottes et navets en attendant que les autres entreprises maraîchères des Îles aient écoulé leurs propres productions sur le marché.Selon Christian Poirier, cela permet d’offrir aux Madelinots des produits locaux sur une plus longue période de l’année, du moins jusqu’au début de l’hiver.
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