Hélène Fauteux

Solution temporaire pour la Résidence Sérénité

Il y a eu gestion de crise, ces derniers temps, pour éviter une rupture de service à la Résidence Sérénité, en date du premier avril.

C’est que sa directrice, Annie-Gail Clarke, a remis sa démission pour protester contre son changement de statut et ses nouvelles règles de financement qui affectent sa rentabilité.

Le Comité pour les anglophones madelinots, le CAMI, a finalement accepté d’en devenir le mandataire pour une période transitoire de deux mois, alors que l’Agence régionale de Santé n’y finance plus que des services de type intermédiaire, au cas par cas, pour clientèle en légère perte d’autonomie.

La directrice intérimaire des programmes, au CLSC, Gisèle Painchaud précise que seulement six des huit places sont actuellement occupées, contre un taux d’occupation rentable de sept:

Selon Jonathan Lapierre, conseiller municipal de Grande-Entrée, une organisation sans but lucratif pourrait être constituée pour prendre la relève du CAMI, comme gestionnaire permanent de la Résidence Sérénité, à compter du premier juin.

Mais il faudra, d’ici là, trouver une façon d’en éviter le déficit anticipé de 30 à 40 mille dollars, au 31 mars 2012, étant données les nouvelles règles de financement de l’Agence:

L’Agence régionale de santé n’accepte de financer que 25 places en ressource intermédiaire aux Îles.

À ce compte, aucun des quatre établissements dédiés, sur le territoire, n’est rentable, de calculer Mme Painchaud.

Une séance de discussion est prévue cette semaine à l’Agence à Gaspé, pour trouver une solution permanente.