Sombre avenir pour les petits poissons plats
Il n’y a pas grand espoir pour la survie des populations de plie canadienne et de limande à queue jaune du sud du golfe du Saint-Laurent, selon Pêches et Océans Canada.
La mise à jour de ses indicateurs d’abondance démontre que leurs biomasses commerciales sont à leur plus faible niveau historique; en déclin constant depuis la dernière évaluation complète en 2016.
Le chercheur scientifique Nicolas Rolland, de la direction régionale du Golfe à Moncton, précise que, par trait de chalut, elles sont de cinq à sept fois sous la valeur de référence limite, établie en fonction des valeurs historiques du stock reproducteur :
En fait, le taux de mortalité naturelle de la plie canadienne et de la limande à queue jaune est surtout très élevé chez les poissons adultes.
Pour la plie de plus de 10 ans, par exemple, il est passé de 22 pour cent dans les années 1970, à plus de 39 pour cent depuis 1995 :
Malgré tout,au comité consultatif de gestion du poisson de fond, le mois dernier, il a été résolu de maintenir les quotas en vigueur depuis trois ans; à 225 tonnes pour la pêche commerciale de limande à queue jaune, et à 250 tonnes pour les prises accessoires de plie canadienne, sous moratoire.
Selon les données 2016, ces quotas n’ont été atteints qu’à 39 et 15 pour cent respectivement.
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