Hélène Fauteux

Sommet boycotté

Les pêcheurs du Québec et la majorité du Nouveau-Brunswick brillaient par leur absence au Sommet 2014 sur la récupération de la valeur du homard canadien.

Le directeur-exécutif de l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles, Léonard Poirier, ne s’y était pas inscrit par manque de temps.

Quant aux Gaspésiens et Néo-brunswickois, ils ont boycotté l’événement parce que la problématique de la taille minimale légale du petit homard de catégorie canner ne figurait pas à l’ordre du jour.

Le directeur-général de l’Union des pêcheurs des Maritimes, Christian Brun, explique que les néo-brunswickois visent une augmentation graduelle de 72 à 77 millimètres pour améliorer leur rentabilité, ce à quoi s’opposent leurs confrères de l’Île-du-Prince-Édouard :

Pour sa part, le directeur-général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie soutient que le marché ne veut plus de petits crustacés de moins d’une livre.

Or, l’abondance de leurs débarquements créé non seulement une pression à la baisse sur les prix, d’insister O’Neil Cloutier, elle nuit aussi au développement d’une image de marque du homard canadien :

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C’est le Conseil canadien du homard qui a organisé le Sommet 2014, à demande des ministres des pêches du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Nouvelle-Écosse.

Le litige sur la taille des petits crustacés doit se régler dans un forum distinct, de commenter son directeur-exécutif, Geoff Irvine.