Sortie de crise

L’APPIM réclame l’adoption d’une loi provinciale pour empêcher la commercialisation de homard en-deça de la taille minimale légale en vigueur au Québec.

Tout comme les Américains l’ont fait il y a une quinzaine d’années, le gouvernement Marois peut invoquer la conservation de la ressource pour justifier la mesure, d’expliquer son directeur-exécutif, Léonard Poirier:

Ainsi, l’heure n’est plus aux études diagnostiques pour sortir l’industrie du homard de sa crise structurelle- comme le suggère l’Association québécoise de l’industrie de la pêche- mais bien à l’action, d’affirmer M. Poirier.

Le ministre des pêcheries, François Gendron, reconnaît lui-même que le petit homard nuit au marché du Québec:

L’Association des pêcheurs propriétaires des Îles mise aussi sur la collaboration des acheteurs madelinots pour appliquer, dès l’an prochain, le programme de traçabilité du homard à la totalité des captures du territoire:

Léonard Poirier précise que le MAPAQ doit aussi parfaire le système de traçabilité du homard, afin que soient identifiés les sites de transbordement du produit, de même que ses déplacements jusqu’aux lieux de vente.