Le statut de Réserve mondiale de la biosphère ne contraint pas les accès et les activités du milieu
La Municipalité des Îles organisait, lundi, une séance publique d’information afin de préciser les impacts et les responsabilités liées à une éventuelle désignation comme Réserve mondiale de la biosphère de l’UNESCO.
Le directeur et fondateur de la Réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan Uapishka, Jean-Philippe Messier, y soulignait que le statut n’impose aucune contrainte d’accès au territoire ou aux activités citoyennes et commerciales, liée à la conservation de l’environnement.
Il s’agit plutôt d’un outil de développement durable pour une communauté, servant de levier de concertation pour faire avancer des enjeux locaux, définis collectivement par le milieu dans la demande d’adhésion :
Selon M. Messier, la désignation donne accès à un vaste réseau de Réserves mondiales de la biosphère, dont un volet de réserves insulaires, pour comparer et s’inspirer des actions prises face à des enjeux communs comme l’érosion des berges, l’accès à l’eau potable ou l’exode rural :
La réserve mondiale de Manicouagan Uapishka a mis sept ans pour obtenir sa désignation en 2007, avec l’adhésion sociale nécessaire au projet.
Après des rencontres d’information sectorielles, les autochtones, les forestiers et les chasseurs de la région ont été rassurés à l’époque de ne pas voir de nouvelles contraintes écologiques s’appliquer à leurs activités.
Environ 75 personnes se sont déplacées pour la séance d’information.
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