Suivi annuel de l’érosion
Trois équipes d’étudiants du département de géographie de l’Université du Québec à Rimouski sont aux Îles ces temps-ci, pour le suivi de l’érosion des berges.
Elles procèdent notamment aux relevés annuels des 800 bornes de lecture, disséminées sur le territoire.
Les résultats du taux de recul de la dernière année seront connus à l’automne.
Parallèlement, leur professeur, le géographe Pascal Bernatchez qui est titulaire de la Chaire de recherche en géoscience côtière, explique qu’on procède à des relevés au laser pour mesurer, pour le compte de Transport Québec, le niveau de vulnérabilité de la route 199 dans les secteurs de La Martinique et de Pointe-aux-Loups:
De plus, des étudiants à la maîtrise se penchent sur l’enfoncement de la croûte terrestre des Îles sous l’effet de la glaciation il y a 50 mille ans et sur le relèvement du niveau de la mer sous l’effet de la période de réchauffement qui a suivi.M. Bernatchez explique que ça aide à prévoir ce que sera le taux de submersion de l’archipel en 2100:
D’autre part, l’UQAR est à développer un outil pour la Municipalité des Îles, qui lui permettra de savoir quelles infrastructures, tant privées et publiques que routières, sont menacées par l’érosion d’ici 2060: Ce rapport, prévu pour l’an prochain, sera complémentaire aux données cartographiques de l’érosion des berges produites par l’UQARC’est le ministère de la Sécurité publique qui est à compléter cette cartographie tant attendue par le service d’aménagement du territoire.
