Hélène Fauteux

Taxe sur le homard reportée

L’instauration d’une taxe sur les débarquements de homard du Canada atlantique à des fins de promotion a été repoussée au printemps.

Les gouvernements de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick s’étaient initialement engagés à légiférer en ce sens avant la fin de la présente session parlementaire.

Le dirigeant de l’entreprise néo-écossaise Tangier Lobster, Stewart Lamont, ne se déclare pas surpris du délai encouru.

Il supporte néanmoins l’idée de créer un fonds de promotion du homard canadien, pour le distinguer du produit américain sur les marchés :

Les pêcheurs et les acheteurs de homard des Maritimes auront chacun à contribuer l’équivalent d’un sou pour chaque livre de crustacé débarqué, dans le fond de promotion.

Le capitaine du Lady Annette de Metegan, au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, Victor Thibault, note que cela permettra des investissements annuels de deux millions et demi de dollars pour positionner le produit canadien sur les marchés :

C’est du côté de l’Île-du-Prince-Édouard que l’instauration d’une cotisation de l’industrie au fond de promotion du homard est la plus avancée.

Au Nouveau-Brunswick, le projet a été retardé par les récentes élections provinciales.

En Nouvelle-Écosse, il est plus compliqué de rejoindre tous les pêcheurs pour leur vendre l’idée, parce qu’ils n’ont pas d’association pour les représenter.