Hélène Fauteux

Téléthrombolise au CSSS

Un nouveau protocole du traitement des AVC par téléthrombolise, appliqué au CSSS des Îles depuis un an, permet à tous les professionnels de la santé d’être autonomes, dès qu’ils reçoivent un patient.

Auparavant, l’équipe médicale en place à l’urgence devait attendre que l’interniste de garde arrive sur place, pour intervenir.

L’urgentologue Étienne Boiteau explique que désormais, une nouvelle chaîne de réaction permet de rejoindre un neurologue de garde à Québec et de rencontrer plus facilement le délai de traitement prescrit, de 60 minutes :

Cela dit, la téléthrombolise, qui permet de briser un caillot de sang, doit être appliquée en l’espace de quatre heures et demie, pour éviter le moins de séquelles possibles aux victimes d’un AVC.

Toute personne qui éprouve les symptômes neurologiques d’un arrêt d’apport de sang au cerveau, tels que perte de la sensibilité, paralysie, troubles de langage ou problèmes de vue, dispose donc d’un maximum de trois heures et demie pour se rendre à l’hôpital :

Au cours de la dernière année, un seul Madelinot victime d’un AVC a bénéficié du traitement par téléthrombolise et a bien récupéré, de rapporter le docteur Boiteau.

Deux cas n’ont pu être traités parce que le délai d’efficacité de trois heures et demie était dépassé.

L’objectif du CSSS des Îles est justement de réussir trois interventions de téléthrombolise par année.