Tollé contre un changement de statut à l’Île Brion

Des voix s’élèvent contre un changement de statut de l’Île Brion, évoqué par le ministre David Heurtel pour y favoriser la capture de phoques gris à des fins de diversification économique.

Le directeur général de Nature Québec, Christian Simard, écrit notamment sur Twitter : On ne touche pas à une réserve écologique. Point.

Le directeur de l’Association des chasseurs de phoques des Îles, Gil Thériault, répond qu’il est quand même possible de prélever le phoque en zone protégée:

Pour sa part, la biologiste Lucie d’Amours dit comprendre le tollé que soulève l’idée d’un changement de statut de la réserve écologique, parce qu’à son avis le Québec fait déjà figure de cancre en matière de protection.

L’auteur du programme éducatif de l’Île Brion croit néanmoins souhaitable de concilier protection du milieu et gestion de population:

Lucie d’Amours doit d’ailleurs avoir des discussions avec le ministère de l’Environnement, à Québec, cette semaine, sur une série de recommandations qu’elle formule pour une meilleure application du programme éducatif de l’Île Brion, adopté en 1992, à la lumière de la situation d’aujourd’hui.

Elle y relève non seulement une explosion de la population de phoques gris, mais aussi une mortalité massive de ses conifères.