Trafic international de stupéfiants aux Îles: L’Agence des Services Frontaliers se fait rassurante
Le plaisancier adepte de voile, Albert Leblanc, s’inquiète des mesures de contrôles douaniers pour les voiliers provenant de destinations internationales.
M. Leblanc, qui est revenu en juin d’un voyage en voilier à travers l’Europe, raconte qu’à son arrivé aux Îles, il a été surpris qu’aucun agent des douanes n’inspecte son bateau à la marina de Cap-aux-Meules.
Il a appris quelques semaines après son arrivée que c’était à lui de se présenter au bureau des douanes, situé au centre-ville de Cap-aux-Meules.
Il estime que cette procédure ouvre la porte au trafic de stupéfiants dans l’archipel :
Toutefois, l’Agence des services frontaliers du Canada souligne que l’obligation de se rapporter immédiatement, en personne ou par téléphone, au bureau des douanes, est affichée dans toutes les marinas.
Lorsqu’elle juge que des ressources accrues sont nécessaires à un point d’entrée, l’AFSC déclare qu’elle prend alors des mesures appropriées.
De son côté, le sergent Claude Doiron, de la Sûreté du Québec, affirme que rien n’indique que l’archipel constitue un point d’entrée important d’importation de stupéfiants, ou qu’il serait plus à risques que les autres territoires côtiers.
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