Travaux pour maximiser l’utilisation du vivier de GÎ
La Coopérative des pêcheurs du Cap Dauphin investit dans l’amélioration de la performance de son vivier à homard.
L’an dernier, une analyse des paramètres physico-chimiques de son eau a permis d’y déceler un manque d’oxygène.
C’est le biologiste Jean-François Laplante, du Centre d’innovation des pêches et de l’aquaculture Merinov, qui en était le responsable :
Cette année, Merinov poursuit ses travaux de recherche au profit de la coop du Cap Dauphin, afin d’évaluer la faisabilité bio-économique du refroidissement de l’eau de son vivier, pour y permettre la contention du homard sur plusieurs mois.M. Laplante explique qu’on cherche entre autre à identifier la période optimale pour cette mise en contention :
L’objectif de la coop du Cap Dauphin est de retenir le homard en bassin jusqu’à ce que l’offre du marché soit moindre, de sorte à en augmenter la valeur.Reste à voir si les systèmes de refroidissement et de recirculation de l’eau à mettre en place, et les coûts de l’énergie qui y sont associés, en valent la peine.
Les conclusions de Merinov sont attendues pour septembre.