Travaux prolongés pour se doter d’outils de suivi de l’eau

D’abord attendue pour ce printemps, la modélisation des eaux souterraines des Îles est repoussée d’environ six mois.

Cela fait déjà trois ans que le ministère de l’Environnement du Québec a entrepris des travaux en ce sens, en collaboration avec l’École polytechnique de Montréal et l’Université Laval.

Ils visent à développer un outil numérique de suivi des nappes phréatiques du territoire afin d’évaluer l’impact des changements climatiques.

Le chef d’équipe des eaux souterraines à la direction des politiques de l’eau du ministère, Michel Ouellet, explique que la campagne de forage menée l’automne dernier n’a pu être complétée tel que prévu:

De plus, les hydrogéologues impliqués dans le projet ont décidé d’étendre à l’Île d’Entrée, la cartographie de l’interface d’eau douce et d’eau salée dressée en 2010.

Cette cartographie est effectuée par une nouvelle approche de relevés géophysiques électromagnétiques développée par l’École polytechnique:

C’est le département de génie géologique de l’Université Laval qui est chargé de concevoir le modèle numérique de suivi des nappes d’eau du territoire, sur la base de toutes les données recueillies depuis trois ans.

Michel Ouellet prévoit que le travail sera complété vers la fin décembre ou, au plus tard, en début d’année 2014.