Travaux sur la température de l’eau en lien avec le homard
Le ministère des Pêches et des Océans investit 40 mille dollars sur deux ans dans un projet de recherche scientifique sur la température de l’eau aux Îles-de-la-Madeleine, en lien avec la ressource homard.
Il vise à se doter d’outils de gestion qui l’aideront à déterminer la date d’ouverture de la saison de pêche.
On installera donc des thermographes au nord et au sud de l’archipel, cet automne, afin de mesurer la température à 25 mètres de profondeur avant le début de la saison.
Alors qu’il dispose aussi d’un outil permanent de lecture à 10 mètres de profondeur à l’île Sheag, au large de la Dune du Sud, le ministère se servait jusqu’ici des bouées de navigation de la Garde-côtière pour avoir des données à 25 mètres de profondeur, où le crustacé passe l’hiver.
Le problème, d’expliquer le chercheur scientifique, Peter Galbraith, de l’Institut Maurice Lamontage, c’est que ces bouées ne sont déployées qu’au début du mois de mai, alors que le homard sort de son hibernation dès que la température atteint un virgule cinq degré Celcius :
Lecteur audioParallèlement, l’océanographe physicien fera une analyse comparative des données historiques de température à 10 et 25 mètres, de la température de l’air, de même que de la couverture de glace, afin de comprendre les facteurs environnementaux qui influencent le réchauffement de l’eau :AUDIO2
Financés par le programme des services d’adaptation aux changements climatiques en milieu aquatique, ces travaux permettront aussi de prévoir l’impact du réchauffement à long terme sur la ressource homard :
Lecteur audioPeter Galbraith précise que les premières données de ses travaux de recherche seront disponibles dès le 31 mars prochain.