Un assouplissement du PSOC qui arrive trop tard selon le ROCGIM
Le Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine reçoit tièdement l’assouplissement annoncé par Québec quant à la tenue des assemblées générales annuelles, un critère du Programme de soutien aux organismes communautaires.
Selon sa coordonnatrice, Geneviève Giguère, cette confirmation arrive beaucoup trop tard alors que les organismes ont fait des pieds et des mains pour arriver à tenir leur assemblée et que le PSOC est traditionnellement géré avec souplesse de manière régionale, par le CISSS de la Gaspésie.
Elle souligne que l’enjeu principal en ce moment demeure selon elle la lourdeur des redditions de compte demandées pour toucher aux fonds d’urgence mis en place en réaction à la pandémie de COVID-19.
Madame Giguère dénonce que dans un contexte de sous-financement récurent, le gouvernement exigeait des organismes œuvrant en santé mentale qu’ils augmentent leur prestation de services afin de toucher à ces sommes, avant de faire volte-face devant les critiques du milieu.
De plus, elle n’est pas surprise de voir le financement du PSOC inchangé dans la plus récente mise à jour économique du gouvernement mais espère obtenir un rehaussement du financement à la mission dans le budget 2021.
Par ailleurs, la coordonnatrice du ROCGIM confirme que le CISSS de la Gaspésie s’apprête à signer les lettres permettant d’annoncer la distribution des sommes consenties dans le budget 2020 du Gouvernement du Québec, dont le versement a été retardé par le contexte sanitaire.
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