Hélène Fauteux

Un dangereux précédent, selon la Coalition St-Laurent

Les organismes environnementaux et les pêcheurs néo-écossais s’inquiètent du feu vert que la pétrolière Shell vient d’obtenir pour un forage exploratoire dans le bassin Shelburne.

Le problème, c’est que l’Office Canada-Nouvelle-Écosse des hydrocarbures extra-côtiers juge suffisant un délai de 12 à 13 jours pour mettre un dôme de confinement sur le puits advenant une explosion sous-marine comme celle survenue dans le Golfe du Mexique en avril 2010.

C’est un dangereux précédent, de commenter Sylvain Archambault, porte-parole de la Coalition Saint-Laurent :

En Alaska, où Shell a également un permis d’exploration, la réglementation américaine lui impose un délai de 24 heures, pour confiner une fuite sous-marine en cas de catastrophe.

Pour son projet canadien, la pétrolière planifie, au besoin, faire venir l’équipement de Norvège:

Le Bassin Shelburn est situé juste à côté du Banc Georges, une des régions les plus productives des océans de la planète.

Le secteur est fermé aux forages d’hydrocarbures depuis 1988.