Hélène Fauteux

Un pacte fiscal transitoire

Les municipalités québécoises, incluant Québec et Montréal, acceptent difficilement le nouveau pacte fiscal qui leur est imposé par le gouvernement Couillard, pour l’année 2015.

Le président de la Fédération québécoise des municipalités explique qu’il se traduit par une ponction globale de 300 millions de dollars dans les différents programmes de transferts, comme le remboursement de la TVQ et la compensation tenant lieu de taxe foncière pour les immeubles parapublics.

Richard Lehoux précise que l’abolition des Conférence régionales des élus et des Centres locaux de développement, à compter du premier janvier, représente une coupure de 77 millions de dollars :

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Le monde municipal fait quand même des gains, de souligner M. Lehoux, entre autre avec l’injection de 50 millions de dollars pour la réfection de la voirie locale :

De plus, le transfert aux MRC des responsabilités en matière de développement économique local et de soutien à l’entrepreneuriat est assorti d’un Fonds de développement des territoires de 100 millions de dollars, incluant les sommes jusqu’ici dévolues aux pactes ruraux.

C’est une décentralisation qui était souhaitée par les municipalités, d’affirmer M. Lehoux :

Sur ce, le président de la FQM presse Québec d’annoncer rapidement à chaque MRC la part qui lui revient, afin qu’elle puisse préparer son budget 2015.