Hélène Fauteux

Un plan d’affaires de 25M$

Le plan d’affaires de Cap sur Mer, que vient d’appuyer le gouvernement du Québec, s’élève à 25 millions de dollars.

Ainsi, aux 21 millions de prêts et de garanties de prêts annoncés par le Premier ministre Charest, s’ajoute une part d’environ 20 pour cent des actionnaires de l’entreprise, dont le Fonds de Solidarité de la FTQ.

Spécialisée dans l’importation et l’exportation de crustacés, l’entreprise pourra ainsi solidifier ses assises, opérer de manière convenable et être viable pour l’avenir, d’affirmer son pdg Jacques Chevarie.

Ce dernier était d’ailleurs ému aux larmes, à l’annonce de la reconstruction de l’usine de Grande-Entrée, rasée par les flammes en février 2007.

Pendant un temps, par mesure d’économie, on avait envisagé une mise aux normes de ses installations temporaires aménagées dans son vivier.

Or, M. Chevarie raconte que c’est le ministre du Développement économique qui en a décidé autrement, suite à sa visite de l’été dernier:

Parallèlement à la construction de cinq millions de dollars à Grande-Entrée, des travaux de modernisation de près de deux millions seront menés à Gros Cap.

M. Chevarie précise qu’on y a déjà investi deux virgule trois millions après la fusion Madelimer-Pêcheries Gros Cap de 2008:

En plus de consolider ses 500 emplois, le plan d’affaires de Cap sur Mer ouvre la voie au développement, de souligner son pdg.

M. Chevarie vise en particulier la mise en valeur de ses résidus de production de crabe et de homard:

Cap sur Mer traite de trois à cinq millions de livres de crabe par année, et entre cinq et six millions de livres de homard importé.