Un processus décevant
Les consultations publiques menées par la firme de génie-conseil AMEC, sur l’évaluation environnementale stratégique du projet Old Harry, sont risibles et manquent de transparence.
C’est, du moins, l’avis de Marilyn Clark de Grosse-Île, qui a décidé d’en suivre la tournée à Terre-Neuve, cette semaine.
Mme Clark, qui est membre des coalitions Saint-Laurent et Save our Seas and Shores en faveur d’un moratoire sur l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures dans le Golfe Saint-Laurent, note que seulement une vingtaine de personnes ont assisté aux deux premières rencontres de Port aux Basques et de Stephenville:
Selon ce que rapporte Mme Clark, les séances d’information prennent l’allure d’une exposition avec une demi-douzaine de panneaux explicatifs.Les participants sont ensuite invités à remplir un questionnaire, comme pour un sondage de service à la clientèle, dit-elle:
Mme Clark se questionne aussi sur la tenue de réunions privées en après-midi, entre AMEC et des parties prenantes au dossier, en marge des sessions de consultations publiques organisées en soirée.Le porte-parole de l’Office Canada-Terre-Neuve et Labardor des hydrocarbures extra-côtiers, Sean Kelly, explique que ces rencontres, avec des groupes ciblés de pêcheurs, d’environnementalistes et de gens d’affaires, visent à répondre à leurs préoccupations particulières.
