Hélène Fauteux

Un rapport qui dérange

Les voix s’élèvent contre le rapport d’évaluation environnementale stratégique sur la mise en valeur des hydrocarbures de la portion ouest de Terre-Neuve, dans le Golfe Saint-Laurent.

La mise à jour de l’ÉES, préparée par la firme d’ingénierie pétrolière AMEC, conclut qu’il est possible de mener des activités d’exploration extracôtière tout en mettant en place des mesures d’atténuation dans les zones sensibles d’habitat du poisson.

Tant pour le Sierra Club Atlantique, que pour les coalitions Saint-Laurent et Save our Seas and Shores, c’est défendre l’indéfendable.

Le porte-parole de la Coalition Saint-Laurent, Sylvain Archambault, explique:

Pour sa part, l’Alliance Innu-Malécite-Mi’gmak n’accepte pas d’avoir été exclue des consultations menées par AMEC pour préparer son rapport.

Une décision de la Cour Suprême oblige le gouvernement fédéral à consulter les peuples autochtones lorsqu’un projet se répercute sur leurs droits; en l’occurrence leurs droits de pêche dans le Golfe Saint-Laurent.

L’Alliance demande à l’Office Canada-Terre-Neuve et Labrador des hydrocarbures extra-côtiers d’imposer un moratoire pour l’ensemble de la région, jusqu’à ce qu’on mène une évaluation intégrée.