Un statut particulier pour les Îles en éducation ?
À l’aube d’une grande réforme dans le réseau de l’éducation, la présidente de la Commission scolaire des Îles, Francine Cyr, souhaite l’obtention d’un statut particulier pour l’archipel.
En effet, après les Centres de santé et services sociaux, ce sont les 60 commissions scolaires francophones du Québec qui pourraient être fusionnées pour ne former que 34 méga structures.
Or, pour Mme Cyr, il est essentiel de conserver l’autonomie de la Commission scolaire des Îles :
Par ailleurs, Francine Cyr s’inquiète de voir passer aux mains des municipalités certains pouvoirs que détiennent déjà les commissions scolaires, comme la taxation, le transport et la gestion des bâtiments : Qui plus est, Francine Cyr estime qu’il n’y a pas de réelles économies à faire en abolissant les commissions scolaires.Elle cite pour exemple le cas du Nouveau-Brunswick, où cette décision à plutôt généré des coûts de 78 millions de dollars pour la province.
Pour sa part, le député des Îles, Germain Chevarie, assure qu’il sera vigilant à l’égard d’une réforme qui serait contre les intérêts des Madelinots.