Un taux de captures de type commercial dans le cadre de la chasse scientifique sur Brion selon l’ACPIQ
La chasse scientifique à l’intérieur des limites de la réserve écologique de l’Île Brion cet hiver permettra vraisemblablement un abattage substantiel, de type commercial, pour l’industrie.
C’est le constat du directeur de l’Association des chasseurs de phoque Intra-Québec suite à la réunion de travail de jeudi dernier auprès des paliers de gouvernement impliqués dans l’élaboration des modalités de la chasse.
Selon Gil Thériault, il n’est pas question pour l’instant d’imposer des quotas aux chasseurs afin de bien documenter les impacts écologiques d’une chasse d’envergure sur Brion, alors que la chasse commerciale y est toujours techniquement interdite :
Le directeur de l’ACPIQ se dit satisfait des échanges avec les paliers de gouvernement jusqu’ici et confirme que les chasseurs se montreront coopératifs auprès des scientifiques de l’Université Laval :
Gil Thériault estime que les impacts d’une chasse hivernale sur les berges gelées sont minimes pour l’écosystème floristique et faunique, précisant que les carcasses ne sont pas laissées à elle-même sur la plage, mais plutôt ramenées à bord des bateaux pour être dépecées.
Il ajoute que parallèlement aux recherches sur Brion, l’industrie met aussi à jour ses techniques d’abattage avec le projet scientifique de SeaDNA, financé par le Fonds des pêches fédéral-provincial du Québec.
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