Hélène Fauteux

Une aide qui se fait toujours attendre

Le MAPAQ attribue aux conditions d’admissibilité de son programme d’aide aux victimes de la crise des canards, les délais à verser les compensations promises l’an dernier.

Par exemple, les mytiliculteurs affectés par la prédation en 2011 doivent présenter un plan de réorganisation et démontrer que leur entreprise sera viable au 31 décembre 2013.

Le directeur de l’aquaculture et du développement durable du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Paul Morin, explique:

D’autre part, le MAPAQ est toujours à analyser une demande présentée l’été dernier, pour l’instauration d’un programme de stabilisation des revenus des aquaculteurs.

Il s’agit d’une demande conjointe de la Table maricole et de la Table filière de l’aquaculture en eau douce.

Or, M. Morin ne croit pas qu’un tel programme, même s’il était déjà en place, pourrait compenser la totalité des pertes liées à la prédation des canards:

Six entreprises mytilicoles, dont Grande-Entrée Aquaculture, se sont inscrites au programme de réorganisation et de compensation financière du MAPAQ, liée à la crise des canards.

Or, cette crise s’avère fatale pour deux d’entre elles, qui ont annoncé leur intention de cesser leurs acttivités sur la baie des Chaleurs.