Hélène Fauteux

Une approche qui n’avait rien de téméraire, selon Jacques Delaney

Le niveau de difficulté de l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine est légèrement supérieur à la moyenne, selon le pilote madelinot Jacques Delaney.

Lui-même y a effectué plus de quatre mille atterrissages et décollages au cours de ses 22 années de desserte aérienne hivernale avec l’Île d’Entrée, et de service de nolisement vers Gaspé et les Maritimes.

Il assure néanmoins que l’aéroport de Havre-aux-Maisons n’est pas dangereux pour autant :

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À l’approche du bimoteur qui s’est écrasé la semaine dernière, par temps de brume, la visibilité était de quatre kilomètres et le plafond était à 61 mètres.

À ce propos, Jacques Delaney fait remarquer que la météo extrêmement changeante dans l’archipel :

D’ailleurs, M. Delaney souligne que l’absence d’une tour de contrôle aux Îles n’a rien à voir avec les renseignements météorologiques, que prodigue la station d’information de vol de Nav Canada, communément appelée FSS.

Le pilote explique que la tour de contrôle de Moncton a simplement pour mission de s’assurer qu’il n’y a pas d’autres avions dans le secteur susceptibles d’entrer en conflit.