Une bonne nouvelle qui en cache une mauvaise
La dernière cohorte de finissants de l’École polyvalente des Îles a eu un taux de réussite de 91 pour cent à l’épreuve unique de français, en juin dernier.
La moyenne du réseau public était de 74 virgule cinq pour cent.
La directrice des services éducatifs de la commission scolaire, Isabelle Gilbert, précise que la moyenne des élèves du réseau privé était elle-même de 90 pour cent :
Lecteur audioLe problème, c’est que seulement 46 pour cent des garçons inscrits au secondaire participent à l’épreuve unique de français au terme du parcours habituel de cinq ans, contre le trois-quart des filles.Pour Isabelle Gilbert, c’est une situation très inquiétante :
Lecteur audioSelon Mme Gilbert, plusieurs raisons expliquent la difficulté des garçons à bien s’intégrer dans le milieu scolaire à l’adolescence, dont les difficultés d’apprentissage, l’accès au marché du travail et une offre de formation qui ne correspond pas à leurs intérêts.De plus, la directrice des services éducatifs dit que nombreux sont ceux qui se trompent en entretenant le mythe qu’il est plus facile et moins contraignant d’étudier au secteur adulte.