Une étude crédible, selon Hammill
Le chercheur scientifique Mike Hammill, de l’Institut Maurice Lamontagne, qualifie d’intéressante l’étude produite par l’Université Duke sur l’impact des changements climatiques sur les phoques du Groënland.
En fait, il ne s’agit que d’une compilation d’informations déjà connues, dit-il, sur le besoin en glace pour assurer la reproduction des mammifères.
La nouveauté, c’est qu’elle fait un état de situation de cet habitat pour l’ensemble de leurs trois populations, de l’Atlantique nord-ouest, de l’est du Groënland et de la Russie:
Là où l’étude pourrait être biaisée, du fait qu’elle soit co-financée par le groupe abolitionniste IFAW, c’est sur la question de la chasse, de noter Mike Hammill.Or, tout ce qu’elle recommande c’est une analyse sur l’impact de la chasse en lien avec l’accroissement du taux de mortalité par noyade des nouveaux-nés dû au rétrécissement de la banquise; un élément que le scientifique du ministère des Pêches et des Océans inclut déjà dans ses modèles d’évaluation de la population depuis une dizaine d’années:
Le troupeau de phoque du Groënland de l’Atlantique nord-ouest, incluant le Golfe Saint-Laurent, est actuellement évalué à sept millions et demi de têtes; c’est plus de quatre fois la population d’il y a 40 ans.
