Une politique bien accueillie, mais peu ambitieuse, selon l’AMSÉE
La Politique énergétique 2030 laisse les organismes environnementaux sur leur faim.
Pour Jean-Pierre Finet, analyste pour le ROÉE, le Regroupement des organismes environnementaux en énergie, l’absence de cibles énergétiques n’en fait qu’une déclaration d’intention.
Marianne Papillon, porte-parole de l’AMSÉE, l’Association madeleinienne pour la sécurité énergétique et environnementale, se réjouit néanmoins du fait qu’elle n’impose aucun scénario aux Madelinots, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de son réseau autonome des Îles :
Il ressort de la Politique énergétique qu’Hydro-Québec préconise, pour ses réseaux autonomes, l’intégration d’énergies renouvelables intermittentes et des unités de stockage de grande capacité.À ce propos, Jean-Pierre Finet encourage les Madelinots à prendre la balle au bond :
Cela dit, il ressort également de la Politique énergétique 2030 que, dans le cadre de sa Stratégie maritime, Québec vise à approvisionner en gaz naturel liquéfié certains territoires actuellement alimentés en mazout et en diésel.Or, l’AMSÉE et le ROEÉ y voient une bonne solution, non pas pour les Îles, mais bien pour le Grand Nord, afin de contribuer à réduire de 40 pour cent la dépendance de la province au pétrole d’ici 15 ans.