Hélène Fauteux

Une politique critiquée

Un résident de l’Étang-du-Nord, devant subir une importante chirurgie à Québec, dénonce la politique d’aide au déplacement pour les résidents des régions éloignées.

Le problème, c’est qu’en vertu de cette politique ministérielle, il ne recevra que deux jours de remboursement pour ses frais d’hébergement et de nourriture, alors que son séjour se prolongera sur une semaine.

Jean-Pierre Déraspe qualifie d’inhumaine cette politique mal adaptée à la réalité des malades, parce qu’elle ajoute à leur stress:

En fait, M. Déraspe subit aujourd’hui des tests pré-opératoires, à l’hôpital de l’Enfant-Jésus, alors que sa chirurgie n’est fixée qu’à lundi prochain.

Au Centre de santé et de services sociaux des Îles, l’agente administrative au bureau des transports, Johanne Lapierre, précise qu’habituellement elle réussit à obtenir des rendez-vous mieux rapprochés les uns des autres:

Sans vouloir banaliser la situation dénoncée par Jean-Pierre Déraspe, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, ne croit pas que sa politique de soutien aux déplacements des malades des régions éloignées soit mal adaptée à la réalité, ni une source de stress indue:

Les Madelinots qui doivent se déplacer à l’extérieur des Îles pour recevoir des soins ont droit à une indemnité de 75 dollars par jour, sur deux jours.