Une réforme qui inquiète

La réforme de l’assurance-emploi, ciblant surtout les travailleurs saisonniers, inquiète la communauté des Îles-de-la-Madeleine.

Gabrielle Landry, coordonnatrice de la Table des pêches et de l’aquaculture, dit qu’on est à documenter le dossier pour en analyser les impacts:

Pour sa part, l’Association québécoise de l’industrie de la pêche admet que la réforme de l’assurance-emploi, visant à écourter les périodes de chômage, pourrait aider à combler le manque de main-d’oeuvre des usines de transformation.

Son directeur-général, Jean-Paul Gagné, doute cependant de la productivité de ces travailleurs embauchés sous contrainte:

L’AQIP dit espérer des amendements à ce projet de réforme de l’assurance-emploi, avant son adoption.

Dans sa version actuelle, elle prévoit que les chômeurs fréquents auront six semaines pour se trouver un emploi comparable, à 90 pour cent du salaire de leur travail précédent.

Sinon, ils auront 18 semaines pour trouver un emploi similaire à 80 pour cent, après quoi ils devront accepter n’importe quoi à 70 pour cent du salaire.