Hélène Fauteux

Une solution pour préserver les acquis de l’ÉPAQ

L’École des pêches et de l’aquaculture du Québec à Grande-Rivière pourrait devenir l’Institut des pêches du Québec.

C’est ce qu’avance le président de la Table des pêches maritimes, Jean-Paul Gagné, vers qui le Cégep de la Gaspésie et des Îles se tourne pour exercer les pressions politiques nécessaires à la survie de l’institution.

Le ministère de l’Éducation veut fermer cette école fondée il y a 65 ans, parce qu’elle n’est pas rentable.

Or, selon M. Gagné ont pourrait en modifier la vocation de maison d’enseignement à celle d’institut de recherche pour préserver les acquis:

Le président de la Table des pêches maritimes précise que la Conférence régionale des élus se chargera de retenir les services d’un chargé de projet indépendant, pour définir le concept de ce nouveau guichet unique pour la formation et la recherche en pêche.

Son rapport, visant à convaincre le gouvernement d’y adhérer, devra être complété pour la fin mars:

Jean-Paul Gagné précise qu’un sondage mené auprès des membres de l’industrie de la pêche et de la mariculture, au cours de la dernière année, a permis d’identifier 40 projets de formation sur mesure.

À ce propos, le directeur-général du Cégep de la Gaspésie et des Îles, Roland Auger, plaide pour une adaptation de l’École des pêches de sorte à répondre à ces besoins, qu’il qualifie de non-conventionnels.